

DanseInternationalThéâtre
Histoire de l’imposture

Du 5 au 14 juillet
De 17h40 à 19h10
Relâche le 11, Trajet en navette compris
Château de Saint-Chamand
Présentation du spectacle Histoire de l’imposture
Tout navigue sous de faux pavillons, disait Kafka, et les "personnages" du spectacle sont les premiers à en témoigner… Et à ironiser sur l’artifice des comportements et des conformismes qui nous façonnent et nous coulent dans des personnalités d’emprunt.
Le spectacle évoque aussi le sentiment de ne pas être entier dans ses intentions et ses désirs, de ne pas faire corps avec soi, de ne jamais trouver sa place dans le monde…
Comment s’en échapper ? Peut-être en se laissant posséder par la sauvagerie d’une énergie qui emporte tout ?
Présentation du chorégraphe Nicole Mossoux et Patrick Bonté
Les matières que manipulent, traitent, diffractent Nicole Mossoux et Patrick Bonté ont en commun de charrier une inquiétante étrangeté. Elle est danseuse et chorégraphe, il est metteur en scène et dramaturge. Le tandem imagine des univers se jouant des frontières ; leurs projets, pilotés alternativement et nourris d'arts plastiques, embrassent l'inexploré, la sensibilité et l'inconscient.
Presse
"Le luxe d’un Broadway dansé, à la dimension onirique et poétique. Je serai sans doute le seul à risquer cette comparaison. Un bijou vénéneux pour raconter les nus du paradis terrestre, anonymes, beaux, perdus dans l’ombre des limbes, cherchant ensuite le chemin de la civilisation et de ses habillages au son de toutes nos mémoires musicales comme autant de déflagrations. La musique des villes écoutée à distance comme celle qui nous vient du jardin d’à côté. C’est qu’ici, la forme c’est le fond. Danse de salon, danse de faire-valoir, hommes centaures, femmes derviches et qui brusquement frenchcancanent, sortent de leurs gonds pour oser leur véritable nature. Du faux sérieux aux sourires de commande, la cavalcade d’attitudes empruntées à l’univers codé de la cour ou celui aujourd’hui à la télé, déboule progressivement dans une symphonie de crocs-en-jambe. Le vocabulaire chorégraphique de Nicole Mossoux et Patrick Bonté a mûri depuis Simonetta Vespucci que nous avons tant aimé, se libérant de tout anecdotisme, se proposant ici une sorte de mouvement perpétuel comme l’était le Canon de Pachelbel que vous n’entendrez pas. Il y a une fluidité exemplaire, une harmonie du geste continu qui intègre la grâce et son contraire. Un spectacle botticellien, tiepolesque, beau et canaille pour dire l’imposture."